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Notre eau est potable mais contient des pesticides

La Côte, à l’image de la Suisse entière, est confrontée à la présence de résidus du Chlorothalonil dans l’eau potable – un pesticide interdit depuis janvier. Faut-il s’en inquiéter? Des communes, désarmées face à cette toute nouvelle problématique, ont interpellé le canton.

27 août 2020, 05:00
Charly Viquerat dans le réservoir d'eau principal de la commune d'Etoy, qui a dû mettre en veille sanitaire une de ses sources trop chargée en résidus de chlorothalonil.

Eau non conforme mais potable. C’est ce message contradictoire que la plupart des distributeurs d’eau de toute la Suisse doivent délivrer à leurs consommateurs depuis le début de l’année. Personne ou presque n’a été épargné par la présence de résidu – des métabolites- de chlorothalonil dans les eaux potables. Ce fongicide, utilisé dans l’agriculture depuis les années 1970 en tant que produit phytosanitaire, a été interdit depuis janvier par la Confédération.

C’est pourquoi, la commune de Lavigny a prévenu sa population, le 13 février, de la présence de la molécule au Puits des Pommeries à un taux supérieur à la norme en vigueur, soit 0,1 microgramme par litre. Etoy a suivi, informant sa population que la source de la Vosettaz avait été mise en veille sanitaire. Puis Nyon a également communiqué avoir mis hors service l’apport de deux de ses puits du Fresne et du Bucleis. La liste pourrait s’allonger...

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