Après avoir reçu la visite du CEO Joe Jimenez et la promesse d’un «dialogue constructif», les commissions du personnel planchent désormais sur divers scénarios qui permettraient de sauver le site de Nyon-Prangins. Ainsi, plusieurs groupes de travail se rassemblent quotidiennement après une rencontre matinale avec la direction du site. Divers experts de l’entreprise ont par ailleurs reçu l’aval de leur direction et des garanties avant de collaborer avec les commissions du personnel.
Le dossier final contenant les propositions concrètes des collaborateurs devrait aboutir entre le 8 et le 12 décembre, bien que le processus ordinaire de consultation se termine le 16 décembre. Puis, le document sera évalué par la direction locale avant d’être transféré à la direction du groupe, à Bâle.
Au bout de cette chaîne, la décision finale ne devrait être communiquée avant le mois de janvier, selon une source proche du dossier. En parallèle, Novartis a entamé un dialogue avec les gouvernements des cantons de Bâle-Ville et Vaud, ainsi qu’avec le SECO. Le groupe de travail de haut rang s’est réuni le 21 novembre 2011 à Lausanne, ouvrant la voie à une série de rencontres.
L’objectif est de réaliser un plan d’économies afin de sauver le site de Nyon-Prangins à l’horizon 2020. Divers chiffres ont été avancés, d’abord 20 millions par année, avant que la direction de Novartis ne vienne rectifier ce montant en affirmant que celui-ci est en réalité «bien supérieur».
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