Déçue, la socialiste Chloé Besse l’était lundi soir: la majorité de droite du Conseil communal a refusé que la Municipalité se penche sur l’usage systématique des écritures épicène et inclusive dans les documents administratifs (43 non, 32 oui). «Le langage influence les rapports des genres, tous les linguistes vous le diront», assure-t-elle.
Déçue, la PLR Rachel Cavargna-Debluë, porte-parole des opposants, l’était également par la virulence des échanges. «On a tous les mêmes objectifs à savoir l’égalité entre les hommes et les femmes mais nous n’avons pas les mêmes visions des moyens pour y parvenir», commente-t-elle.
Un règlement très masculin
La gauche est pour, la droite contre l’usage de ces règles d’écriture dont le but est d’éviter toute discrimination. Avec notamment le recours au tiret ou au point pour les formes contractées (exemple: des élu.e.s).
A l’origine de ce débat, un postulat du socialiste Léon de Perrot. Cet élu a été...