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Nyon: Adrian Perera, David Campbell et Samuel Dorsaz vivent l'armée en musique

Mardi, la Fanfare d'école de recrue ER 16-1/18 et son corps de tambours se produiront au Théâtre de Marens, à Nyon. Rencontre de trois musiciens de la région.

07 mai 2018, 17:57
De gauche à droite: David Campbell, Samuel Dorsaz, et Adrian Perera font partie de la fanfare de l'école de recrue. David Campbell et Adrian Perera posent ici dans l'uniforme rouge de la Fanfare de Nyon.

L'hymne national suisse résonne dans leurs oreilles, le suisse-allemand aussi. Adrian Perera, David Campbell et Samuel Dorsaz viennent tous les trois de la région nyonnaise, et se sont formés à l'École de Musique de Nyon. Tous les dimanches soirs, ils prennent le train en direction d'Aarau, pour rejoindre leur caserne.

Chaque année, un Brass Band et une Harmonie d'école de recrue sont créés en alternance et accueillent chacun plus de soixante musiciens venus de toute la Suisse, pour une durée de quatre mois. Pour être accepté dans la section musique, les candidats doivent avant tout être muni d'un bagage musical, car pour une admission, un examen théorique et pratique avec l'instrument de son choix doit être réussi au préalable.

«On a aussi beaucoup de lecture à vue, parce qu'ils ont besoin de musiciens qui savent monter des pièces en peu de temps», explique David, percussionniste. «Ce n’est pas donné à tout le monde, et surtout, il faut aimer car c'est quatre mois où tu ne fais que ça», ajoute Samuel, qui assume la fonction de tambour. 

«On a accueilli le président allemand à Berne»

Répétitions collectives, par registres, ou individuelles, les musiciens une fois admis ont des journées chargées en musique qui commencent très tôt le matin. «Et au moins une fois par semaine, on a un engagement», note Samuel. «Récemment, on a par exemple accueilli le président allemand à Berne», complète David. Au mois d'avril, ils couvraient également la Patrouille des Glaciers pendant une semaine à Zermatt. «Après, ça reste de la musique militaire, donc ce n'est pas jouer pour le plaisir», ajoute Adrian, qui lui, fait partie du registre des cornets. 

Mais l'armée en musique, c'est aussi des rencontres et des amitiés qui se créent autour des nombreux apéros. «C'est une bonne expérience de vie, parce que jamais j'aurais l'idée d'aller vivre quatre mois avec soixante personnes que je ne connais pas du tout», raconte Samuel. «Dont cinquante Suisses-allemands!» plaisante David.

La musique, un langage universel

D'ailleurs, la communication ne pose pas tant de problèmes que ça pour les garçons. «On arrive à communiquer par la musique, c'est un langage universel», sourit Adrian.

Mardi soir, «Trompette Perera», «Batteur Campbell», et «Tambour Dorsaz» se produiront dans les rangs de la Fanfare d'école de recrue à 19h30 au Théâtre de Marens, à Nyon.

Laura Grand

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