Le 21 août 2019, elle avait brillé par son absence. Rebelote en ce lundi après-midi. Et pourtant, l’arsenal policier, fort de six gendarmes, était là pour prévenir tout risque de débordement des potentiels défenseurs de la cause animale. Personne ne s’est montré.
La prévenue, une militante antispéciste accusée de contrainte, sera ainsi jugée par défaut. Le Tribunal de police de l’arrondissement de La Côte devrait rendre son verdict cette semaine. Elle risque une peine pécuniaire de soixante jours-amende, à quarante francs le jour avec sursis pendant deux ans, ainsi qu’une amende de quatre cents francs.
Assise sur la chaussée
A Aubonne, le 27 mars 2018, aux environs de 5h du matin, elle avait participé à une manifestation organisée par des mouvements de défense des animaux. Une trentaine d’activistes entendaient protester contre le projet de construction d’un nouvel abattoir dans le bourg.
On reproche à la jeune Française de s’être volontairement...