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Nyon, Coppet, Morges: les communes peuvent-elles éviter les vitrines froides?

Est-ce qu’une commune peut peser sur l’implantation de tel ou tel type de commerce? Pas facile pour une collectivité publique de s’immiscer dans ce qui relève du droit privé. Exemples sur La Côte.

22 avr. 2021, 18:00
A Coppet, l'agence immobilière Jouan - de Rahm va occuper une arcade auparavant consacrée à la mode féminine.

Coiffeurs-barbiers, opticiens et agences immobilières. En matière d’occupation d’arcades commerciales, c’est un peu le trio infernal. Si le commerce de détail souffre depuis des années, victime de la concurrence toujours plus douloureuse d’Internet, ces trois secteurs d’activité continuent à fleurir dans les locaux commerciaux de la région. Une prolifération souvent mal perçue par les habitants, les politiques, mais aussi les commerçants.

Et ce phénomène ne concerne pas que les villes: à Coppet, ce sont les agences immobilières qui commencent à se montrer envahissantes selon certains, avec l’ouverture prochaine d’une énième enseigne en lieu et place d’une boutique de vêtements pour femme. «Nous aurions évidemment préféré un commerce de détail, concède Thomas Marchand, municipal chargé des commerces. Mais nous n’avons aucun moyen d’intervenir. Nous sommes d’ailleurs souvent mis au courant en même temps que les habitants, cela relève du droit privé.»

Une des armes: miser sur le dialogue

Le municipal copétan...

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