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Nyon: ils discutent de l’avenir de Perdtemps, une perceuse à la main

L'association En Commun avait sorti les perceuses pour inviter les citoyens à s'investir dans la démarche participative sur l'avenir de la place Perdtemps.

12 juil. 2018, 18:16
Sushila Fradin et sa fille Emilie avec Louis Mejean de l'association En Commun.

Une tonnelle blanche, des amoncellements de lattes en bois, des perceuses, des clous…  Ce jeudi après-midi sur le square Perdtemps un atelier de bricolage pas tout à fait comme les autres intriguait les passants. Il s’agissait de la première rencontre de l’association En Commun, mandatée par la Municipalité pour impliquer les habitants dans la réflexion sur le devenir de la place Perdtemps. L’objectif était notamment de réaliser une «platagone», contraction de platane, arbre symbolique du lieu, et pentagone, qui servira de panneau d’information sur cette démarche participative. 

 

C'est le début d'une histoire."
Julien Ineichen président d’En Commun

 

En début d’après-midi, si beaucoup de gens se sont arrêtés, intrigués, peu se sont impliqués. Sushila Fradin et sa fille Emilie ont été les premières à s’investir, comme elles l’avaient déjà fait pour les équipements temporaires de Rive-Est. «Je trouve très sympa de participer à l’élaboration d’un projet et que l’on sollicite les citoyens à réfléchir à l’avenir de cet espace», indique cette infirmière. 

Pour Julien Ineichen, président d’En Commun, il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans la durée. La participation des Nyonnais, espère-t-il, devrait être plus importante ce vendredi avec notamment une journée peinture plus abordable que le maniement de la perceuse.

Quarante Nyonnais plancheront sur le projet 

De discussions en rencontres, l’objectif est de constituer, d'ici fin septembre, un groupe d’une vingtaine d’habitants motivés qui viendront s’ajouter aux représentants de vingt associations locales. Ces 40 Nyonnais seront associés aux réflexions sur la transformation de cette place, une fois que le parking sous-terrain sera construit. «C’est le début d’une histoire», observe cet  architecte-urbaniste qui a notamment travaillé avec son association sur le devenir de la place du marché de Vevey.

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