Avec la disparition mardi de Jean Bischofberger à l’âge de 79 ans, l’UDC vient de perdre l’un de ses adversaires les plus combatifs. En 2008, l’ancien conseiller communal écologiste n’avait pas hésité à badigeonner en plein jour des affiches de ce parti parce qu’il estimait qu’elles étaient ignobles. Hors la loi, mais sûr de son bon droit, ce Nyonnais d’adoption ne manquait pas de courage, quitte à se faire de solides inimitiés.
«Je n’ai jamais pu accepter les lignes de conduite à suivre», déclarait-il, début 2016, lors d’un entretien, au terme de sa décennie d’engagements au sein de l’organe délibérant. Son franc-parler lui avait d’ailleurs valu d’être exclu de son propre groupe, les Verts, vers la fin de son dernier mandat politique.
Les actes plutôt que les mots
Personnalité entière, Jean Bischofberger n’était pas à une contradiction près, non plus. Mais il assumait, sans se dérober. Ancien directeur financier de...