«Je suis très triste! Cette librairie faisait clairement la différence au niveau du conseil de lecture pour les enfants!» Cette maman ne cache pas son amertume à l’annonce de la disparition de Gaspard le Canard, un endroit qu’elle fréquente depuis la naissance de son petit garçon, il y a sept ans.
Depuis que Kerstin Johansson Baker a annoncé qu’elle fermait la dernière librairie indépendante de Nyon, au plus tard à la fin du mois, la gérante ne cesse d’entendre des commentaires attristés de clients. Et à chaque fois, avec le même sourire amical, elle répond que le lien n’est pas rompu: «On va se croiser en ville.»
Relever un défi
Il y a onze ans, cette Genevoise, scientifique de formation, a eu le coup de foudre pour Nyon, ville où elle a ouvert cette boutique avant d’y résider. «Je ne voulais pas faire de la recherche. J’avais une passion pour...