Réveil, pendule, aspirateur, parapluie, téléphone, machine à café, robinetterie, lampes, rien ne lui résiste. Sauf peut-être ce grille-pain (l’homme est allergique aux anglicismes) qu’on vient de lui mettre sous le nez, toutes entrailles à l’air. C’était le 25 janvier au repair café de Nyobénévolan, ce rendez-vous ambulant qui permet de réparer un objet ou un textile défectueux avec l’aide d’un ou une bénévole. Objectif: lutter contre le gaspillage et l’obsolescence programmée, qui nous fait changer de smartphone tous les deux ans.
Et ce grille-pain alors? «En principe, ce n’est pas réparable, lâche notre homme au premier coup d’œil. Mais je vais quand même le prendre à la maison et voir ce que je peux faire.» Bien sûr, l’appareil est aujourd’hui comme neuf. Jean-François Sauter, 78 ans, est un fou de réparations. Il répare tout, ou presque (il avoue être «un peu largué» en informatique) et il le fait bénévolement. «Je...