Le panneau à l’entrée de la salle d’audience du Tribunal de La Côte, à Nyon, est pourtant explicite: interdiction de filmer ou d’enregistrer au format audio. Cela n’a pas empêché un justiciable, en juin 2018, de tenter d’immortaliser une séance le confrontant à son ex-épouse. Pas de chance pour lui, ce ressortissant iranien résidant aujourd’hui en France s’est fait pincer.
Enregistrement illicite et injures
Le matériel utilisé, à savoir des lunettes de soleil connectées, lui a été confisqué, tout comme les deux smartphones et la tablette qu’il détenait sur lui. Et plainte a été déposée par son ancienne compagne et son avocate pour violation du domaine secret ou du domaine privé au moyen d’un appareil de prise de vue. Par la même occasion, le procureur mandaté, à savoir Jean-Marie Ruede, y a inclus un autre chef d’accusation non lié directement à cette affaire.
Onze mois plus tôt, le même prévenu,...