Des coffres-forts et bancomats meulés et vidés de leur contenu, ça s’est déjà vu. Mais des automates à billets CFF fracturés avec le même procédé, le procureur Anthony Kalbfuss n’avait encore jamais vu ça en six ans de pratique auprès du Ministère public: «Il faut quand même leur laisser ça, ils ont fait preuve d’un mode opératoire original qui a nécessité une certaine réflexion.»
Les quatre prévenus roumains prétendent n’avoir rien planifié. L’un des quatre acolytes explique que c’est en voyant, en gare de Cornavin, à Genève, un agent de sécurité prélever l’argent d’un automate à billets qu’ils en ont eu l’idée. Et comme l’a relevé avec une douce ironie le procureur, leur mode opératoire s’est perfectionné au fil du temps.
Un coup à 15 000 francs
Le 6 avril 2018, à Denges, les quatre comparses fracturent l’automate à billets CFF à l’aide d’un pied-de-biche retrouvé à proximité mais ne...