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Nyon: Ils militent pour les travailleuses de l'ombre

Samedi matin, au marché, le Collectif de soutien aux sans-papiers s'est mobilisé pour rappeler au public dans quelles conditions travaillaient bon nombre de femmes de ménage.

10 nov. 2013, 15:11
Le Collectif en a profité de l'occasion pour faire signer une pétition.

Elles font des ménages chez les privés ou s’occupent de personnes âgées. Le problème, c’est qu’elles ne sont pas déclarées. Samedi matin, à l’heure du marché, le Collectif de soutien aux sans-papiers de la Côte a tenu un stand à la Place Saint-Martin pour rappeler aux passants les conditions de travail (absence de contrats, bas salaires et absence d’assurances sociales)  d’un grand nombre d’employées de maison.

L’opération qui était menée dans le cadre de l’action nationale «Aucune employée de maison n’est illégale». «Sur la Côte, on estime à un millier le nombre de personnes qui se trouvent dans cette situation», indique Pierre Strauss, président du collectif. Cette portion de l’arc lémanique étant particulièrement riche, elle est d’autant plus concernée par la question.

Une problématique qu’illustre parfaitement le cas de Lucia, femme de ménage non-déclarée, présente ce matin-là aux abords du stand pour témoigner. «Je suis arrivée du Chili en 2011, raconte-t-elle. Quand j’ai obtenu mon premier travail, ma patronne m’a annoncé qu’il n’y aurait pas de vacances. Je n’avais pas non plus de contrat. Il m’arrivait de devoir travailler de 7 heures du matin à 11 heures du soir».
 
Retrouvez lundi dans nos pages, l’intégralité de notre article consacré à cette problématique.

 

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