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Nyon: «Je ne suis plus cette personne qui a commis tous ces actes»

Cet Irakien a déjà purgé onze mois de prison pour violences conjugales alors que son épouse était enceinte. Il pourrait ressortir bientôt en respectant plusieurs règles de conduite.

30 juin 2020, 19:15
Un Irakien, accusé de violences conjugales, connaîtra la sentence des juges nyonnais ce mercredi.

Pudique, à l’issue du procès de ce mardi à Nyon, le couple entrelaçait tendrement ses mains, profitant d’un court répit avant le retour en cellule du mari. Et son épouse de lui montrer une photo de leur fils né pendant qu’il était en prison. Car l’Irakien de 27 ans est incarcéré depuis onze mois pour des violences conjugales, alors même qu’elle portait cet enfant..

Et pourtant, la Suissesse, son aînée d’un an, a décidé de lui pardonner et de donner une seconde chance à leur couple. Des arguments qui ont fait mouche auprès du Ministère public, même si sa représentante a jugé la culpabilité du prévenu extrêmement lourde. D’entente avec la défense, Sophie Rodieux a requis à l’encontre du mari violent une peine de prison de 24 mois, dont douze fermes. Le solde restant est assorti de plusieurs règles de conduite: entamer un suivi thérapeutique auprès du centre de prévention...

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