«Ce n’est pas digne d’une ville comme Nyon de ne pas avoir d’abribus à tous les arrêts.» Le conseiller communal, Robert Jenefsky, est exaspéré d’attendre son bus sous la pluie les jours de mauvais temps. Adepte des transports publics, il estime qu’il n’est pas normal que la ville chef-lieu soit moins bien équipée que les autres communes du district. «Regardez l’abribus en bois devant la gare, il est ridicule!», tempête-t-il.
La question de ces abribus n’est pas nouvelle. Après plusieurs années d’études, entrecoupées d’un recours devant le tribunal cantonal, la Municipalité avait proposé un modèle sur mesures, adapté à la typologie des différents arrêts.
Modèle standard
Sauf qu’il y a deux ans, le Conseil communal avait refusé d’investir près de 2 millions de francs pour de tels équipements; somme jugée excessive. «Depuis, on n’a pas d’information», regrette Robert Jenefsky. Et d’ajouter que Nyon peut très bien disposer d’un modèle standard....