«Le sport maintient en forme.» Josette Gaille sait de quoi elle parle. À 82 ans, la Nyonnaise pratique encore quatre heures de tennis par semaine. C’est le sport, justement, qui l’a conduite à siéger en 1993 au sein du Conseil communal, avec les radicaux. Celle qui fut même un temps secrétaire de cette instance a toujours privilégié le dialogue. «En politique, il faut être souple», assure-t-elle.
Signe qu’elle n’a pas tout faux, la semaine dernière, lorsqu’elle a annoncé son départ de l’organe délibérant, tous les élus se sont levés pour l’applaudir chaleureusement. «Mais je reviendrai dans les rangs du public», prévient-elle, les yeux pétillants de malice.
Derrière le sourire, la détermination
Même si elle laisse sa place à la jeune génération, la Nyonnaise va continuer à se battre. «Il faut des infrastructures sportives», martèle-t-elle, sans se départir de son sourire, un peu espiègle, qui cache une sacrée détermination. L’ancienne présidente...