La façade du Beau-Rivage, côté lac, est mutilée. Depuis l’effondrement du 28 juin, la plaie est de plus en plus béante. Les pinces des deux engins de démolition de l’entreprise Orllati poursuivent leurs rotations en prenant délicatement des blocs du mur avant de les faire tomber sur les amoncellements de gravats. Même le nom de l’hôtel nyonnais disparaît petit à petit. Quant au toit, il est désormais invisible…
Brahim Dahmani, le représentant du propriétaire, la famille saoudienne Al-Faraj, est très sollicité. Assailli de questions, notamment de la part de voisins inquiets, il doit conduire un dossier de plus en plus compliqué. Multipliant les séances de travail, il jongle entre le présent avec la gestion du site et le futur avec une rénovation qui devra forcément être repensée. «Nous prenons des mesures d’urgence pour sécuriser le chantier. Tout est sous contrôle», martèle-t-il.