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Nyon: la valse des locaux communaux

L'achèvement de nouveaux bâtiments en construction provoquera des déménagements et laissera des bureaux vides. Qui intéressent les associations...

03 juil. 2014, 09:51
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L'extension du gymnase, celle de l'Usine à gaz, la création d'une nouvelle déchetterie et le déménagement des entrepôts du Nyon-St-Cergue, sans compter les nouveaux quartiers et écoles en construction... Les projets sont nombreux à Nyon. Et ils se coupleront à autant de déménagements de locataires actuels. De quoi, à terme, laisser des bâtiments communaux vides. Dont de nombreuses associations rêvent de faire leur QG. Petit tour d'horizon.

 

1: L'EPCN

 

Occupé par l'Ecole professionnelle commerciale depuis de nombreuses années, le bâtiment construit en 1790 sera laissé vide à la fin 2014, puisque l'EPCN ira s'installer dans les nouveaux locaux du gymnase en août. De quoi enclencher l'usine à fantasme? La Ville est pourtant claire: "Dès janvier 2015, le bâtiment servira de réserve lorsqu'il faudra déménager des utilisateurs des écoles en rénovation" , détaille le municipal des Bâtiments Claude Uldry.

En somme, jusqu'à la réalisation du nouveau complexe scolaire du Reposoir, en 2018 (sous attente de l'approbation par le Conseil communal), ces locaux communaux resteront à disposition des écoles nyonnaises. Même si le Conseil régional, à l'étroit à la rue du Marché, pourrait être intéressé par occuper une partie du bâtiment. Reste qu'après cette date de 2018, tout semble envisageable.

 

2: LA PISCICULTURE

 

Voilà une année, la Ville de Nyon rachetait ce batiment, propriété du Canton, situé au bord du lac. Avec une contrainte toutefois: que le Canton puisse demeurer locataire de l'étage supérieur durant une petite dizaine d'années. Ainsi, impossible avant cette date d'imaginer pouvoir allouer tout l'édifice à une association. Par contre, dès 2015, une partie du rez-de-chaussée, occupé partiellement par le club de l'Aviron de Nyon, pourrait être disponible pour reloger notamment la Société des pêcheurs de Nyon, actuellement dans un local jouxtant l'Usine à gaz, qui sera démoli lors de l'extension de la salle, à l'automne 2015 (en cas d'acceptation, là encore, du Conseil communal). Quelques musiciens qui ont leurs locaux à ce même endroit pourraient également être relogés au rez de la pisciculture. A terme, d'ici cinq ans, une réflexion plus générale pourrait être menée. D'autant que le Club de l'Aviron espère concrétiser son déménagement à Prangins le plus rapidement possible. Ce qui libérerait davantage d'espace.

 

3: LA VOIRIE

 

Sur le site des Plantaz, où se trouve actuellement l'entrepôt du Nyon-St-Cergue (qui déménagera à l'Asse) et la Voirie (qui ira également à l'Asse à côté de la nouvelle déchetterie), de grands projets sont imaginés. Que faire de ce bâtiment industriel une fois vidé? Le démolir? Le rénover? Un concours d'architecture européen a certes dessiné des hypothèses intéressantes mêlant logements et vie culturelle. Il n'empêche, le sort de cette zone est encore au stade d'embryon.

 

4: L'USINE A GAZ

 

Si le Conseil communal l'accepte l'an prochain, l'Usine à gaz sera dotée d'une seconde salle de spectacle. Mais aussi de 600m 2 de bureaux, propriété de la Ville, qui intéressent déjà beaucoup de monde. Notamment parce que le prix du m 2 devrait être sensiblement inférieur au prix du marché.

 

QUI CHERCHE QUOI?

 

On sait que les associations culturelles suivent les dossiers des bâtiments communaux de très près. Mais difficile d'avoir des réponses définitives. Ainsi, Visions du réel se dit très bien installé actuellement à la place du Marché et n'avoir aucune raison de vouloir déménager. A moins que la Ville, propriétaire, ne soit intéressée à récupérer les locaux. Le Festival des Arts vivants (FAR), situé dans une maison d'habitation à la Vy-Creuse, se cherche, lui, clairement des locaux. Mais la directrice Véronique Ferrero Delacoste ne veut pas en parler pour l'instant: la priorité étant à l'organisation de la trentième édition du festival, au mois d'août. La Fanfare de Nyon qui, depuis la nuit des temps, répétait au Lancaster de la place du Château, et qui depuis trois ans avait trouvé refuge au Collège de Marens, va enfin emménager (1 er septembre) à la route de Divonne, dans un bâtiment d'habitations géré par une coopérative, sur un terrain mis à disposition par la commune. Enfin, l'Elastique citrique, école de cirque qui a pris ses quartiers dans l'ancienne caserne des pompiers de la rue des Marchandises, devrait rester sur place. Jusqu'à la destruction programmée de la structure, qui fera place à un réaménagement du quartier de Perdtemps. Mais celui-ci ne devant pas intervenir avant 2020, la Ville vient de lancer une opération de travaux d'entretien de l'ancienne caserne.

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