A moins d’avoir manqué le film d’Alain Corneau «Tous les matins du monde», chacun sait à quoi ressemble la viole de gambe. Qu’elle a six cordes et qu’elle se tient, comme son nom l’indique, entre les jambes. En revanche, qui se serait douté qu’elle se décline en différentes tailles et tessitures, dont la basse et le dessus de viole? «C’est un avantage, car on peut ainsi explorer la musique depuis toutes ses places», souligne Marie-Claire Bettens, qui enseigne l’instrument au Conservatoire de l’Ouest vaudois (COV).
Joué entre le XVe et le XVIIIe siècle d’abord en Espagne, en Italie, puis en France et dans le reste de l’Europe, l’instrument est tombé ensuite dans l’oubli. Contrairement aux idées reçues, la viole n’est pas du tout l’ancêtre du violon, les deux instruments étant de famille et de parcours différents.
Autre surprise, l’instrument est tout à fait accessible à un enfant dès l’âge de...