Au cœur des tensions, l’abandon d’un statut du personnel, qui date d'il y a cinquante ans, pour un règlement. «Nous voulons un statut actualisé et attractif, garantissant les droits fondamentaux des salariés et évitant les abus», explique Letizia Pizzaloto de la section vaudoise du Syndicat suisse des services publics (SSP). Un syndicat qui a eu mandat en assemblée générale du personnel de ne poursuivre les discussions avec l’Exécutif que sur la base d’un statut et des négociations paritaires engagées il y a dix-neuf mois.
Point d'achoppement
«Aujourd’hui, il n’existe pas une seule ville qui élabore un statut, un règlement est plus moderne», affirme de son côté Daniel Rossellat. Et d’assurer que le seul point d’achoppement concerne la réintégration d’un salarié après un licenciement abusif. Pour la Municipalité, le lien de confiance ne peut être renoué dans de telles conditions. Un cas de figure qui ne s'est jamais produit en cinquante ans, assure le syndic.
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