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Nyon: le crédit de près de 2 millions pour les abribus a été refusé

Trop chers, trop étroits, mal placés, sont quelques-uns des arguments évoqués par les élus qui ont refusé ce crédit.

27 févr. 2018, 14:24
Le modèle retenu par la Municipalité n'a pas convaincu la majorité du Conseil communal.

Les usagers des transports publics nyonnais ne sont pas près d’avoir des abribus modernes. Par 39 non, 18 oui et 20 abstentions, le Conseil communal a refusé, lundi soir, un crédit de près de 2 millions de francs pour financer 24 abribus «standard», 14 «light», plus étroits, et 19 poteaux signalétiques.

Un investissement jugé trop cher, pour des équipements pas assez larges et laissant passer les courants d’air, avec des implantations insuffisantes dans des secteurs à forte densité d’habitations: tels sont quelques-uns des arguments évoqués par les opposants au préavis.

Le PLR pas complètement convaincu

Et même dans les rangs de son parti, le PLR, la municipale Roxane Faraut Linares, en charge de ce dossier, n’a pas su convaincre l’ensemble de ses collègues. «Avec un prix  moyen à l’unité de 25 000 francs, nous sommes dans la cible», a pourtant argumenté l’élue. Ajoutant que la pose de ces équipements était aussi un signal fort pour encourager les habitants à utiliser davantage les transports publics.

La réalisation de ces abribus s’inscrivait dans un projet initié, il y a quatre ans, dans le cadre des dispositions liées au cadencement des bus au quart d’heure. La Municipalité avait opté pour des abris créés spécifiquement pour la ville, et non pas choisi sur un catalogue. Deux prototypes avaient été installés avenue Edouard-Rod.

Le projet initial avait été remodelé au début de cette nouvelle législative: un premier devis de 2,7 millions de francs, avait été revu à la baisse; l’exécutif avait choisi de diminuer le nombre des installations.

Recours au tribunal

La gestion de ce dossier n’a pas été un long fleuve tranquille. Pour rappel, il avait été retardé par une procédure judiciaire. En 2015, suite à la désignation de l’adjudicataire pour la fabrication du matériel, un recours avait été déposé par un concurrent auprès de la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal. Qui, début 2016, rendait un arrêt octroyant le marché au recourant. 

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