«J’espère que vous avez senti le vent du boulet.» La remarque de Daniel Stoll, président du Tribunal correctionnel de La Côte, à un comptable condamné pour avoir, à moult reprises, tenté de nuire à la réputation professionnelle de son ex-épouse en adressant des courriers anonymes ou aux signatures contrefaites valant son pesant dans la sentence plutôt clémente qu’il venait de prononcer: 24 mois de privation de liberté avec sursis durant 5 ans.
La Cour n’a pas suivi le réquisitoire du Ministère public qui, par la voix de la procureure Sophie Froehlich réclamait une peine de 36 mois de prison sans sursis pour un ensemble de faits «dans le haut de la fourchette de la gravité». «Le tribunal a choisi de réprimer le passé tout en laissant une chance à l’avenir», a encore expliqué le président Daniel Stoll.
Aucun doute sur l’identité du corbeau
«La peine requise aurait été tout à...