Jeudi 10 novembre. C’est la deadline que s’étaient fixés pour leur récolte de signatures les auteurs de la pétition contre le projet de foyer pour migrants. Vendredi, le nombre de paraphes obtenus n’était toujours pas connu. Les initiateurs de la démarche, qui opèrent sous le nom de «Nyon Responsable» sans dévoiler l’identité de leur comité, n’ayant pas encore pris contact avec l’Administration communale.
Le mystère subsiste donc. Par conséquent, dans ces circonstances, les autorités pourront-elles la prendre en compte? D’un point de vue légal, ce cas de figure n’est pas mentionné. La Loi sur les communes vaudoises indique seulement que les pétitions «dont les termes sont incompréhensibles, inconvenants ou illisibles sont classées sans suite» (art.34b). De son côté, le Service des communes de l’Etat de Vaud avoue que cette situation lui pose une colle. Il suppute toutefois que ce sera au Conseil communal de trancher.
Irrecevable en l’état
Christine Trolliet,...