Samedi soir, dix minutes avant le concert de The Serenaders, une petite file s’était formée aux abords de Rive Jazzy, le temps que les spectateurs puissent entrer dans l’enceinte du festival de jazz, désormais délimitée par des barrières. Car il fallait montrer patte blanche - à désinfecter avant de pénétrer sur le site – et laisser ses coordonnées qui seront gardées pendant 14 jours. Une obligation si la distanciation sociale de 1,5 mètre ne peut pas être respectée et que le port du masque n'est pas envisageable.
Pas de quoi freiner l’ardeur des amateurs de jazz. «Cela fait trop plaisir d’entendre à nouveau de la musique!», s’exclamait la Nyonnaise Elisabeth Morard. Et son mari Christian de compléter: «On avait tellement envie et besoin de retrouver la vie d’avant!» Le couple, en habitué du festival, était déjà présent vendredi soir. «Il ne se passe pas grand-chose, alors cela fait du bien...