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Nyon: pourquoi Le Martinet est un gâchis urbanistique et économique

Alors que le parking du Martinet est loin d’être plein, les droits de superficie liés à la construction d’immeubles rapporteraient près de 2 millions de francs par an à la Ville de Nyon. Vingt ans après un premier plan de quartier, la copie est à revoir.

07 mars 2019, 17:30
Le parking n'est pas près de disparaître!

À l’heure où l’on prône la densité de l’habitat à proximité des gares, pas besoin d’être urbaniste pour constater que le parking du Martinet est une aberration. Qui plus est, depuis l’augmentation des tarifs de stationnement en 2015, les voitures se font de plus en plus rares. Ce qui avait d’ailleurs eu pour conséquence de plomber les comptes des parkings de la ville en 2015 et 2016 (voir encadré).

Et pourtant, cela fait des décennies que les autorités se préoccupent de l’avenir de ce terrain, depuis que l’usine d’allumette Diamond SA a été rasée en 1985. D’autant que la Ville de Nyon est en première ligne sur ce dossier puisqu’elle est propriétaire de 15 222 m2 de la parcelle Martinet soit 74,4% du total.

Un plan de quartier avait été adopté en 1999 par le Conseil communal. Au siècle dernier, il avait été décidé qu’un grand centre commercial et quatre...

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