Opération réussie que celle de faire s’intéresser les gymnasiens à la chose politique. Mercredi, ils étaient plus de 150 à s’entasser dans une salle de visionnage du 3e étage du complexe nyonnais pour suivre les votes du parlement. Avec, pour beaucoup, un petit espoir secret: voir Pierre-Yves Maillard se faire élire. Et ainsi, tradition oblige, bénéficier, comme tous les «écoliers» du canton, d’un jour de congé.
Un peu d’histoire
C’est alors, comme il l’avait fait en début de matinée, que, vers 10 heures, Laurent Gemelli, a baissé le volume de la télévision pour faire un petit récapitulatif: «Pour ceux qui ne savent pas où on en est, je vais commencer par quelques mots sur la politique fédérale», démarrait le professeur.
«Disons que de 1959 à 2003, la politique suisse était tranquille. Trois partis dominaient largement dans les suffrages : le PLR, le PS et le PDC. Derrière se trouvait l’UDC, détaillait-il. Ce qui a permis pendant quarante ans la fameuse formule magique, à savoir la concordance. Mais, avec les succès de l’UDC, et la politique de Christoph Blocher au Conseil fédéral, il a été décidé de l’évincer en 2007. Et depuis, la formule magique ne tient plus.»
Dans les rangs, on fait mine de montrer de l’intérêt pour ce qu’il se passait à Berne.
La suite à découvrir dans votre édition du jeudi 15 décembre.