Des mélodies expressives frappées sur un piano, sur fond de rythmes entraînants et de profondes lignes de basse. Tous les codes de la musique de GoGo Penguin évoquent une electronica synthétique. Et pourtant, la bande de Manchester joue exclusivement sur des instruments acoustiques, à savoir piano, contrebasse et batterie. Sur scène, on croirait même voir un trio de jazz. Hybride, certes, entre des explorations ambiantes à portée cinématographique et des moments improvisés, instinctifs, où ses trois têtes sont en osmose.
La créativité de GoGo Penguin atteint son apogée dans «A Humdrum Star», un quatrième album ambitieux publié l’année passée sur le prestigieux label Blue Note. Les Anglais le présentent à la salle communale de Nyon, samedi. Joint par téléphone, le pianiste Chris Illingworth s’octroie un moment de répit chez lui, à Manchester, avant de repartir sur la route. Et confie que le groupe profite de cette pause pour composer de...