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Nyon: un air de famille à Visions du Réel

La thématique centrale de la 48e édition de Visions du Réel du 21 au 29 avril est la famille. Quelques films documentaires programmés sortent du lot pour leur ancrage dans les réalités familiales complexes d'aujourd'hui.

22 mars 2017, 11:25
"No Place For Tears" projeté aux 48e Visions du Réel de Nyon aborde la solidarité des familles turques à l'arrivée d'autres familles syriennes dans un petit village frontalier.

Le festival de films documentaires "Visions du Réel 2017" va une fois de plus résonner avec l'écho du monde sous l'angle original de la famille. La 48e édition du rendez-vous international aura lieu du 21 au 29 avril dans plusieurs sites de Nyon. Il va ajuster sa focale sur la notion de famille et de ses nombreuses déclinaisons contemporaines. En effet, la famille est un socle solide auquel tout un chacun se rattache dès qu'une situation de crise ou simplement un changement majeur surgissent.

Le programme est composé de 179 films de 55 pays dont 105 en première mondiale. 36 documentaires sont des productions suisses. Le Valaisan d'origine Frédéric Favre, né au cinéma au début des années 90, présentera en soirée d'ouverture son film "Encordés", une plongée dans la préparation et la réalisation d'un énorme défi entre équipiers et membres d'une même famille: la Patrouille des Glaciers. Ce film sera projeté en avant-première du festival le 20 avril. 

Dans le documentaire "No Place For Tears" (les larmes n'ont pas leur place), l'action se déroule dans un village turc situé en face de la cité syrienne Kobané. La cinéaste Reyan Tuvi évoque la solidarité entre les familles et plus largement entre deux peuples, l'un bienveillant, l'autre en pleine guerre. La réalisatrice a notamment planté sa caméra pour son film devant la chaîne humaine accueillant les rescapés venus de Syrie dans la petite bourgade turque de Maheser. A voir aussi, un film chilien, tout en sensibilité, nommé "The Grown-Ups" (les grands enfants) racontant les projets de vie de trisomiques dans leur foyer spécialisé. Ces personnes, malgré l'anomalie chromosomique de leur ADN, souhaiteraient avoir une vie normale, se marier, avoir des enfants... Au lieu de cela, ils luttent contre les restrictions d'une institution que leurs familles ont été assez promptes à ignorer.

 Tout le programme du festival est en ligne ici.

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