Malgré ses dénégations, récemment en audience et auparavant en cours d’enquête, ce père cambodgien a été reconnu coupable de lésions corporelles simples qualifiées, ainsi que de violation du devoir d’assistance ou d’éducation. Il écope d’une peine de prison de dix mois avec sursis durant quatre ans, ainsi que d’une amende de 1000 francs.
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En 1979, il avait fui les persécutions infligées par les Khmers rouges. Sa famille avait alors été décimée, devant ses propres yeux: ses parents, notamment, ainsi que sept de ses frères et sœurs sur les neuf que comptait la fratrie.
Ce qui ne l’a pas empêché, à son tour, d’infliger à ses deux enfants aînés, durant des années, des violences physiques, verbales et psychologiques, en les frappant, menaçant, insultant et dénigrant, mettant ainsi gravement en danger leur développement physique et psychique.
C’est sa fille aînée...