Lors du Conseil communal de février, le syndic Daniel Rossellat avait créé la surprise en annonçant en fin de soirée que la Municipalité avait décidé de retirer le préavis concernant l'octroi d'un droit de superficie à l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM). Des questions juridiques concernant le terrain qui devait permettre la construction d'un immeuble de logements pour les demandeurs d'asile ont incité les autorités à faire marche arrière.
Crise du logement
Parrallèlement, un élu UDC, Sacha Soldini, avait déposé fin 2013 un postulat proposant une autre solution: il demandait qu'en échange d'octroi de droits de superficie à des coopératives pour la construction de logements, certains soient réservés à des requérants. Et lundi soir, ce postulat a été renvoyé à la Municipalité pour étude et rapport. Seuls les socialistes ont voté contre. Ils estiment que la commune doit absolument permettre à l'EVAM de construire un bâtiment. Compte tenu de la crise du logement dans la région, ils jugent que cette solution éviterait de mettre en concurrence, sur le créneau des appartements à prix abordable, deux types de population. Précisions dans La Côte de mercredi.