«C’est comme ça, que veux-tu que j’y fasse? Je ne vais pas me plaindre puisque j’ai retrouvé du boulot.» Ce n’est pourtant pas de gaieté de cœur qu’Yvan Gilliéron, alias «Gigi», refermera ce vendredi les portes de l’atelier mécanique qu’il exploite depuis trente ans au 74 de la route de Saint-Cergue, à Nyon. Dès janvier, il poursuivra sa carrière de mécanicien en tant que salarié du Garage Quarta, à la route de Duillier.
Cet enfant de Prangins incarne ce que l’on appelle un artisan de la mécanique, toujours prêt à chercher la solution fiable mais la moins coûteuse pour son client. «C’est une chose qui m’a plu dans la proposition d’emploi que l’on m’a faite, c’est que mes services seront toujours facturés au prix avantageux de 120 balles de l’heure. Mes clients pourront ainsi me suivre sans subir un coup d’assommoir.» Cela ne sera pas le cas de son employé...