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Odile Decré et Chantal Landeiro, syndiques au pays des syndics

La politique locale est un monde un peu à part et encore majoritairement masculin. Si les femmes y sont de plus en plus représentées, une syndique doit encore faire face à des préjugés. Entretien avec deux d’entre elles œuvrant dans le district de Nyon.

13 juin 2019, 20:00
Chantal Landeiro (à g.), et Odile Decré ont connu des expériences différentes, mais ont toutes deux su s'imposer et se faire respecter.

Elles sont deux personnalités fortes et impliquées dans la vie de leur région. Syndiques depuis 2014, Odile Decré de Commugny et Chantal Landeiro de Le Vaud, partagent leur vécu de politiciennes locales. Si dans nos villages, la politique s’accorde encore beaucoup au masculin, les femmes y font peu à peu leur place.

Odile Decré, Chantal Landeiro, votre entrée dans vos exécutifs respectifs est déjà révélatrice d’une réalité commune à beaucoup de femmes œuvrant dans les Municipalité vaudoises qui se voient confier souvent la même responsabilité…

Odile Decré.: Disons que le dicastère des écoles est un grand classique quand une femme accède à un exécutif, ça a été mon cas.

Chantal Landeiro: moi aussi, mais vu mon parcours professionnel (ndlr: éducatrice spécialisée) c’était cohérent. Après c’est vrai que les femmes héritent plus souvent de ce dicastère que de celui des constructions ou de l’épuration.

Y voyez-vous du sexisme?

O.D.: Plutôt l’expression...

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