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Opération sensible pour vider un talus de ses vieux os

Le chantier de dépollution de l’ancien clos d’équarrissage bat son plein. Avec des précautions impressionnantes, mais sans danger alentour.

12 juin 2019, 05:00
Depuis le début du mois, Miguel Navarro le machiniste et Alizée Vioget la géologue grattent avec précaution le terrain en contrebas du chemin des Tines.

La phase la plus impressionnante de la visite du chantier de dépollution de la parcelle, qui accueillait le stand de tir du Boiron et auparavant le cimetière d’animaux que l’on nommait le clos d’équarrissage, se joue dès les containers destinés aux ouvriers. C’est là que les professionnels et les observateurs sont invités à se couvrir de la tête au pied d‘équipements de protection: bottes, combinaison intégrale en tissu fin avec capuche, masque anti-poussière, gants casque et lunettes.

«C’est la procédure et on préfère prévenir tout risque de pollution biologique», précise Guillaume Cervera, géologue qui nous accompagne du vestiaire propre jusqu’à la «zone noire». C’est en effet le nom donné au secteur de ce talus où, entre 1859 et 1973, on a enterré des cadavres d’animaux et des déchets issus des abattoirs nyonnais.

Ceux-ci étaient inhumés chaque semaine dans de petites fosses profondes de 1,5 à 2 mètres, parfois aspergés de...

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