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Paléo: ce qu’on a aimé et ce qu’on n’a pas aimé

Twenty One Pilots et Lana del Rey, la canicule et la pluie, le Paléo aura été plein de surprises et de quelques déceptions. Après six jours de festival, nos journalistes dévoilent leurs «tops» et leurs «flops» de cette 44e édition.

29 juil. 2019, 11:27
La 44e édition de Paléo s'est terminée dans la boue et la bonne humeur.

Sous un soleil de plomb, puis sous la pluie, nos journalistes ont arpenté la Plaine de l’Asse durant six jours et six nuits. En quête de portraits, d’enquêtes et de reportages mais aussi de «claques» musicales, entre découvertes et têtes d’affiche. Voici leurs coups de cœur et leurs déceptions de cette 44e édition.

Alexandre Caporal

AU TOP Shaka Ponk forcé d’annuler son concert à minuit, Stephan Eicher a sauvé Paléo de la noyade. Le Bernois a livré un deuxième concert fou, spontané, assemblé en moins de huit heures avec sa fanfare, des invités, et une chorale de trente festivaliers recrutés en début de soirée. Un moment suspendu dans le temps. Unique. Magique.

AU FLOP Géants étaient les écrans. Nouveauté cette année, Paléo a opté pour des écrans verticaux, presque carrés. Un format que l’on retrouve sur nos natels auquel les équipes vidéos ont dû s’adapter pour filmer les concerts. Des plans serrés sur les artistes pour mieux capter l’émotion, mais qui empêchent de voir l’envergure du spectacle sur scène.

Pauline Burnier

AU TOP Les sons du didgeridoo de Xavier Rudd et la flûte de pan de Tash Sultana. Les deux artistes australiens ont su communiquer leur passion dans une ambiance reggae incomparable. Un réel moment d’évasion où la musique l’emporte sur le reste.

AU FLOP Avec Angèle et Damso programmés le même soir, on attendait leur duo sur la chanson «Silence». Jusqu’à la dernière minute, j’y ai cru, mais non… Même espoir pour le groupe Loud et Charlotte Cardin sous le Dôme. Mais pas de «Sometimes, All the time» pour Paléo.

Antoine Guenot

AU TOP Le retour sur scène d’un groupe mythique fait souvent craindre le pire. Pourtant, même en revisitant une énième fois leurs classiques, les Cure (60 ans de moyenne d’âge) ont fait preuve, jeudi soir, d’une intensité et d’une maîtrise impressionnantes.

AU FLOP Absence, play-back sur certains passages, show plus court que prévu. Lana Del Rey a déçu mercredi alors qu’elle était attendue en reine pop sur la Grande scène. Un décor en toc et un peu niais (des balançoires roses) parachevait l’affaire. Dommage, sur disque on aimait…

Laura Lose

AU TOP En dehors des deux plus grandes scènes, les découvertes se suivent et ne se ressemblent pas. Pour moi, fini les concerts des têtes d’affiche dans lesquels l’on se rend «juste pour voir ce que ça donne». A la place, j’ai passé des moments de rêve avec des pépites, naviguant à travers les styles musicaux. Parmi elles, les géniaux Charlie Cunningham, Charlotte Cardin, Hoshi et Pongo, et tant d’autres que j’aurais encore voulu écouter.

AU FLOP C’était la première poutine de ma vie. Et peut-être la dernière. Frites ramollies, sauce ultra-grasse, fromage sans goût aux airs de chewing-gum mâché. Faire la queue pour ça? Non merci. Mais il paraît qu’au Québec, elle est meilleure. C’est promis, quand je m’y rendrai, je laisserai une nouvelle chance à ce plat d’outre-Atlantique.

Michel Jotterand

AU TOP Depuis quelques années Paléo fait la part belle au hip-hop et à l’électron séduisant un public plus jeune. C’est logique, même si ça fait râler les vieux. Les vieux, parlons-en. Pas ceux qui râlent mais ceux qui jouent. The Cure en tête, Charlebois, Thiéfaine et autre Eicher ont offert de magnifiques moments et même joué les pompiers quand il a fallu remplacer Shaka Ponk. Ce qui nous a valu un instant magique où, sur la grande scène, un gars pas si ordinaire est revenu une nouvelle fois à Montréal dans un Bœing bleu de mer. Tellement beau!

AU FLOP La poutine c’est pas bon et Lana del Rey encore pire. Mais mes collègues l’ont déjà dit alors je réserverai mon coup de gueule à la météo. Y’en a marre de cette flotte. Mais il paraît que Paléo sans boue ce ne serait pas Paléo. On demande à voir. Une fois!

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