Une chambre, en arrière-plan plusieurs guitares, une flûte de pan sur un clavier électrique et un tapis bohémien. Tash Sultana, une casquette sur la tête, gratte de ses mains tatouées les premières notes de «Jungle», un morceau de rock psychédélique. Depuis sa chambre en Australie, elle emporte tous les abonnés de sa chaîne YouTube dans un monde parallèle.
Le pouvoir des réseaux sociaux
Il y a trois ans, Tash Sultana jouait encore dans les rues de Melbourne. Décidée à ne pas suivre un chemin traditionnel, elle refuse d’aller à l’université et choisit les trottoirs de sa ville natale. Elle fait des concerts sur des petites scènes australiennes sans jamais réellement percer. Un jour, elle décide de s’enregistrer dans sa chambre et de poster la vidéo sur YouTube. En quelques jours, la vidéo devient virale.
Deux semaines plus tard, elle réitère l’expérience avec un autre morceau, «Notion», qui se propage tout...