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Pas de bancs, pas de requérants, pas de boucans?

Pour éviter que les réfugiés squattent les banquettes, la Municipalité les a supprimées. Efficace?

31 août 2012, 00:01
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Un rapide passage par la promenade d'Italie permet de constater une réalité qui voulait être évitée. En effet, une dizaine de requérants habitués des lieux, affalés sur des socles en béton et autres barrières souhaitent la timide bienvenue à chaque passant. Mais où sont donc passés les bancs qui rendaient ces tristes socles un peu moins orphelins? Ils ont disparu. Les planches vertes formant les banquettes se sont vues irrémédiablement déclouées.

Des plaintes des voisins

"Une décision politique" dénonce l'un des réfugiés. "C'est la police qui les a enlevés. Mais cela ne change rien. On reste ici, c'est notre endroit" , glisse-t-il. Après ce témoignage, les pouvoirs publics vont-ils s'attaquer à ces socles dénudés?

Cette situation cocasse dure depuis plus d'un an. Alertée par des remarques agacées de voisins, la municipale nyonnaise Elisabeth Ruey-Ray prend alors la décision radicale qui allait changer la face de la promenade d'Italie. "Nous avions...

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