La Municipalité avait proposé de se donner les compétences pour installer des caméras de vidéosurveillance, si elles s’avéraient nécessaires. “L’objectif était de créer des bases réglementaires, inexistantes jusqu’alors”, explique Chantal Landeiro, syndique de Le Vaud. Chaque installation d’une caméra doit auparavant être validée par le canton.
Avec ce préavis, les municipaux voulaient éviter de devoir demander l’autorisation du conseil communal pour l’éventuelle pose de caméras. En effet, selon Chantal Landeiro, cela retarderait leur installation. “Nous perdrions une demi-année”, regrette-t-elle.
Mais la commission désignée pour étudier ce préavis ne l’a pas entendu de cette manière. Elle a souligné l’absence de pouvoir du législatif communal sur la question. Dans son rapport, elle s’inquiète que le conseil ne puisse “éviter d’éventuels excès sécuritaires des futurs municipaux”. Elle relève aussi que les infractions diminuent dans la commune.
Un argument qui a convaincu
Cet argument a fait mouche auprès des conseillers. Certains ont appuyé la...