Réduire Yaléo qui a eu lieu ce dimanche au simple festival bouche-trou, monté pour pallier l’absence du Paléo ne serait pas faire justice à la toute jeune manifestation rolloise. Alors oui, évidemment, le nom, la typographie et la date du petit festival sont plus qu’un clin d’œil appuyé fait au grand voisin nyonnais, ou plutôt à ses deux éditions tombées sous les coups de la pandémie.
Cela n’empêche pas Yaléo de proposer une expérience authentique, à la personnalité débordante et attachante. Concerts, théâtre d’impro, danse et produits locaux à déguster, le tout dans une magnifique propriété joliment décorée; la manifestation a de beaux atouts à faire valoir.
Une tribu aux commandes
Mais ce petit supplément d’âme vient peut-être aussi du fait que Yaléo c’est d’abord une très jolie histoire de famille. Une famille recomposée réunie dans la belle demeure qui abrite la manifestation. D’un côté Monsieur Rosset, ses filles Hermine...