Dans les rangs des mousquetaires des Milices vaudoises, comme auprès des artilleurs, on perçoit un peu de frustration. Si cette troupe historique se réjouit de prendre part à cette cérémonie importante qu'est le retour du président du Grand Conseil dans sa ville, ils sont nombreux à grommeler contre l'impossibilité d'y tirer les salves d'honneur.
C'est là une exigence personnel de Philippe Martinet. De par ses opinions politiques, l'élu Vert a signifié sa volonté d’associer cette troupe mais que celle-cine fasse pas parler la poudre.
Un colossal cortège
Les Milices vaudoises respectent ce choix et pour elles, pas question de fournir une prestation au rabais. Ce ne sont pas moins de 120 hommes et 60 chevaux qui se glisseront mardi dans le cortège de 2 km de long avant d’assurer une haie d’honneur à l’entrée du site de Grand-Champ et de l’école de section sur le parvis du collège pendant l’apéritif populaire.
Philippe Martinet assume son choix. Il rappelle que«traditionnellement les Verts sont contre la présence de militaires dans ces fêtes. Mais, comme je défends l’idée que cette manifestation n’est pas la fête d’un seul homme, mais d’une institution, je suis d’avis que les Milices sont un pilier important de la mise en œuvre des rites démocratiques et qu’elles ont leur place à Gland. J’ai opté pour ce compromis, même si je sais qu’il fâche quelques Verts et frustre des Miliciens.»
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