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Lea Sprunger
Dans le cercle fermé des meilleures mondiales
Sa nomination parmi les candidats au titre de Personnalité La Côte devient une habitude, comme la floraison des écharpes et bonnets en novembre.
A cette période, Lea Sprunger, elle, remet les pointes; chasse le soleil (en Afrique du Sud, en camp d’entraînement); prépare activement l’an nouveau. L’entre-saison embrasse un travail profond, volumineux et fin – qui porte ses fruits au printemps et en été. Sa saison 2017 en fut une nouvelle fois la preuve. A 27 ans, et une année après une médaille de bronze européenne, la Ginginoise a assis sa place parmi l’élite mondiale.
En point d’orgue de son année: les Mondiaux de Londres, au mois d’août, où l’athlète du COVA Nyon a pris la 5e place de la finale du 400 m haies. Un résultat magnifique qui s’accompagne de perspectives réjouissantes à l’horizon 2020. Un rang qui ne tombe pas de nulle part. Au début du mois de juillet, Lea Sprunger avait pris la 2e place du 400 m haies à Athletissima, record personnel à la clé (à une poussière de centièmes du record de Suisse détenu, encore pour quelque temps, par Anita Protti). A en oublier les larmes de Belgrade.
Thomas Winteler
Le jazz, une passion qu’il partage avec la région
On dit qu’il est un clarinettiste et un saxophoniste hors-pair, que le style New Orleans n’a plus de secret pour lui. Mais pour les mélomanes, Thomas Winteler est avant tout la tête pensante de Rive Jazzy. Un festival gratuit, à Nyon, dont il tient les rênes depuis sept ans et qui vivra l’été prochain sa 25e édition.
L’événement est devenu une institution. Difficile en effet d’imaginer les chaudes soirées de juillet et août sans concerts de jazz et de blues au bord du lac, le long des terrasses. Mais ce n’est pas tout. On retrouve aussi Thomas Winteler dans l’association Jazz and co, qui organise régulièrement des concerts dans la région. Avec laquelle, d’ailleurs, il mettra sur pied à la fin du mois de novembre la première édition du Coppet Blues Festival.
En bref, cet habitant de Crans-près-Céligny est un puriste qui a trouvé le moyen de partager sa passion avec le plus grand nombre.
Sofya Yokoyama
Un premier titre qui en appelle d’autres
Sofya Yokoyama grimpe les échelons aussi vite que les murs d’escalade. Alors qu’elle n’était encore que Junior, la Rolloise a conquis, le 13 mai à Pratteln son premier titre de championne suisse Elites de bloc. Une performance d’autant plus remarquable qu’elle a devancé la Zurichoise Petra Klinger, championne du monde en 2016.
«L’an dernier, j’avais terminé 9e des championnats suisses. Là, avant la compétition, je me sentais vraiment en forme, j’avais confiance. J’étais genre «allez, je vais gagner», glisse la jeune championne qui a fêté ses 19 ans en août. Et tout a tourné de mon côté. J’ai pu faire tout ce que je voulais.» Etudiante en sciences criminelles à l’Université de Lausanne depuis septembre, Sofya Yokoyama évoluera dès la saison prochaine dans la catégorie Elites avec l’objectif de poursuivre sa progression, notamment sur le plan international.
«Je sais ce que je dois travailler, j’ai encore une marge de progression» confie la sportive de La Côte, qui garde dans un coin de la tête que l’escalade fera son entrée aux Jeux olympiques en 2020.