L’enjeu est de taille pour ce retraité, conseiller général d’une petite commune du pied du Jura. Si la Cour d’appel pénale du Tribunal cantonal rend le même verdict qu’en première instance à Nyon, le jugement de condamnation pourrait être affiché au pilier public. En juin, le Tribunal de police, à Nyon, l’avait reconnu coupable de diffamation. Il avait aussitôt fait appel de cette décision, ce qui l’a amené ce mardi au Palais de justice de l’Hermitage à Lausanne. Les juges cantonaux rendront leur verdict par écrit dans les cinq jours.
Lors d’un Conseil général, en octobre 2017, il avait accusé publiquement une municipale – qui ne l’est plus aujourd’hui – de s’être rendue coupable de travail au noir en engageant son propre mari pour effectuer des travaux de terrassement chez le syndic des lieux. Ce que le prévenu a toujours contesté, niant avoir tenu de tels propos, alors que des...