S’il n’est pas reconnu coupable de diffamation, le retraité qui comparaissait ce mardi pour la seconde fois devant le Tribunal de police est pour le moins opiniâtre et un brin quérulent.
Premier chapitre: en juin 2017, ce retraité, conseiller général d’une petite commune du Pied du Jura, accuse le syndic des lieux de s’être rendu coupable de travail au noir pour des travaux de terrassement effectués par le mari de sa collègue municipale, à la tête de sa propre entreprise. Cette accusation, portée devant le Conseil, prend ses racines dans un conflit opposant l’exécutif et un employé communal. Le retraité s’était mis en tête de défendre l’honneur du salarié à ses yeux injustement malmené.
Honneur entaché par trois fois
Second chapitre: les propos accusateurs envers le syndic et le mari de la municipale donnent lieu à une audience de conciliation en préfecture. Face aux preuves documentées que le travail a...