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Pierre Keller quitte un Office des vins vaudois qu’il a rendu plus gai

Enfant de Gilly, le truculent septuagénaire transmet ce mercredi soir les clés de l’Office des vins vaudois (OVV) à son successeur, Michel Rochat, directeur de l’Ecole Hôtelière de Lausanne. Interview de celui qui a fait pétiller l’image de nos crus ici et à l’étranger durant sept ans.

12 déc. 2018, 05:00
A la veille de son départ de l'Office des vins vaudois, Pierre Keller s'est livré à l'exercice du bilan présidentiel dans le carnotzet de la maison qui l'a vu grandir, à Gilly.

La nuit des vins vaudois sera ce soir l’occasion de saluer et de dresser le bilan du président sortant de l’OVV. Pierre Keller y cédera les clés de l’Office des vins vaudois à son successeur, Michel Rochat, directeur de l’Ecole hôtelière de Lausanne. Le natif de La Côte, aujourd’hui résident de Saint-Saphorin, revient sur ses sept ans et demi à la tête de cet organe de promotion

Vous quittez la présidence opérationnelle de l’Office des vins vaudois, car la loi ne permet pas de briguer un nouveau mandat à partir de 70 ans. Ce départ est-il un soulagement ou un regret?

A 74 ans en janvier prochain, c’est le moment d’arrêter. Et après sept ans et demi dans le monde du vin, mon foie en a pris un coup. Il est temps de le laisser se reposer. Quand le conseiller d’Etat Jean-Claude Mermoud était venu me chercher en été 2011...

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