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La bonne nouvelle est venue de la bouche de Cédric Echenard. "Le dernier opposant aux travaux de réfection de la Grand-Rue nous a écrit hier pour nous annoncer qu'il renonçait à poursuivre sa démarche, s'est réjoui le municipal. C'est un grand soulagement. Le chantier du siècle va enfin pouvoir débuter." Le dernier opposant n'était autre que Nicolas Mivelaz, habitant et ancien commerçant sur l'allée rolloise. Ses chances minimes de l'emporter devant un tribunal ainsi que l'envie d'avancer l'auraient finalement fait changer d'avis. Les séances de conciliation n'auront pas suffi, mais l'Exécutif assure qu'il prendra en compte ses remarques.
Ce que le Rollois reprochait à la Municipalité, c'est la diminution du nombre de places de parc, notamment durant les travaux. A terme, les 188 places bleues actuelles seront remplacées par 124 cases, surélevées de 6 cm par rapport à la route et disposées sur les trottoirs. Ceux-ci seront construits en pierre naturelle. La route en bitume absorbe le bruit et sera teintée gris (plus clair qu'habituellement), permettant ainsi de garder l'aspect "historique" de l'artère rolloise. Deux nouveaux passages piétons sont prévus sur la chaussée à double sens, large de six mètres. L'éclairage sera partagé entre des bornes en granit munies de lampes et des luminaires suspendus entre les façades. La place des Tilleuls aura aussi droit à un coup de jeune.
Un parking provisoire proche du Château
En mai 2011, le Conseil communal avait d'ores et déjà accepté le projet, reconnaissant l'urgence des travaux concernant le remplacement des canalisations et des conduites de gaz. Quant au problème des parkings, il devrait être réglé provisoirement par l'installation de 91 places de parc sur le terrain de football d'entraînement. Les parkings souterrains du Château (250 places) et de la place du Marché (100 places) restent des priorités, promet par ailleurs l'Exécutif. Celui du port est lui en suspens.
Il ne restera désormais à la Municipalité plus qu'à obtenir l'aval du Conseil, en début d'année prochaine, pour le crédit des travaux. Celui-ci devrait se monter à près de 17 millions de francs. Le chantier, qui durera près de deux ans, devrait débuter au mois d'avril. "Nous creuserons moins profond qu'à la rue du Port, précise Cédric Echenard. On espère donc que les archéologues ne ralentiront pas trop le chantier (lire ci-contre)."