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Pour Gérald Cretegny, "c'est la population de Prangins qui est prise en otage"

Deux membres influents du comité directeur de Région de Nyon expriment leurs regrets et leur incompréhension après la décision de Prangins de quitter leur instance. Avec 41 communes restantes, ils refusent de sombrer dans le pessimisme.

05 déc. 2018, 18:53
Mardi, les conseillers de Prangins ont voté la sortie de leur commune de Région de Nyon. Les dirigeants de l'instance régionale expriment leurs regrets.

C’est évidemment la déception et l’amertume qui domine dans les réactions des dirigeants de Région de Nyon. «Je n’arrive pas à comprendre la vision transmise aux conseillers pranginois sur le rôle et le fonctionnement de notre association, alors qu’on est prêts à en rediscuter en profondeur lors d’un forum en février», déplore Gérald Cretegny.

Davantage s’adresser aux conseillers communaux

Le président de la région reconnaît que son instance a peut-être minimisé les relations avec les conseillers communaux, lui préférant le dialogue avec les municipaux. «Je suis par contre effaré de lire certaines informations contenues dans le rapport de majorité et je regrette que le Conseil communal rejette ainsi un organe qui a déjà concrétisé ou mis sur de bonnes voies des projets au bénéfice de la population. C’est elle que les élus ont pris en otage finalement.»

Son collègue du comité directeur, Pierre-Alain Schmidt ne cache pas sa tristesse. «On...

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