«Vous voulez voir comment ça fait, un sapin qui brûle dans un salon?» demande Pierre-Alain Blanchard, tout en précipitant un Nordmann dans le foyer qui crépite à la déchetterie de Tartegnin. Il ne faut pas plus de dix secondes au conifère pour partir en torche, ce samedi 4 janvier. «C’est radical», poursuit l’employé communal, qui ne pourrait pas donner meilleure leçon pour mettre en garde contre les dangers d’incendie liés aux arbres de Noël.
Par chance, dans le village, personne ne se rappelle d’avoir vu un logement partir en fumée, après qu’un résineux s’est enflammé durant la période des fêtes. Si les Tartevinois boutent le feu à leurs sapins à Nouvel an, c’est uniquement sous surveillance, et par tradition. Difficile de savoir depuis quand, exactement, les habitants se retrouvent autour d’un brasier chaque début d’année. De mémoire d’Etienne Blanchard, municipal de 1971 à 1987, cela fait au moins un quart...