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Pour la cordonnerie, difficile de trouver chaussure à son pied

A l’heure où racheter coûte moins cher que réparer, les cordonniers indépendants tournent encore… Mais si la demande demeure, le futur du métier reste incertain.

21 janv. 2019, 15:01
A Morges, la cordonnerie d'Asef Tekdogan tourne à plein régime, mais il n'a pas de successeur.

«Salut, bonne année! Je devais reprendre deux paires hein?» lance un client visiblement habitué de l’enseigne Shark’s multiservices à Gland. Après une vive poignée de main, le patron des lieux, Mehdi Örem, fouille dans un grand sac avant d’en extirper les souliers brillants. Il les remet à leur propriétaire qui s’en retourne tout sourire. Il est dix heures du matin, un samedi, et les clients font la queue dans la boutique.

Mehdi Örem est maître cordonnier. Il s’est installé en 2008 à Gland et son affaire marche comme sur des roulettes. «J’ai environ vingt-cinq paires de chaussures par jour. C’est surtout pour refaire les semelles et les talons. On a la chance de se situer dans une région aisée, les clients ont un pouvoir d’achat élevé et sont conscients que pour entretenir leurs biens de valeur il y a un juste prix.»

Effectivement, après avoir jeté un œil aux modèles...

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