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Pour un impôt heureux, ces communes veulent se passer du canton

Confrontées à des difficultés financières, des communes de Terre Sainte s’apprêtent à sauter le pas et percevoir l’impôt par leur propre moyen. Une mesure potentiellement économique, mais qui se veut au moins tout autant politique.

20 janv. 2020, 05:00
Gérard Produit, syndic de Coppet, et Pierre-Alain Schmidt, son homologue de Mies, sont prêts à sauter le pas.

Alors que certaines communes ont décidé qu’elles ne s’acquitteraient pas de la facture sociale pour exprimer leur ras-le-bol auprès d’un canton jugé trop vorace, d’autres sont sur le point de mener une action différente, parfaitement légale celle-là, car inscrite dans la Loi sur les communes: la perception de leur propre impôt communal. Selon les communes intéressées, cette option pourrait peser dans le bras de fer qui les oppose au canton.

L’idée fait son chemin: et si les communes se passaient des services de l’Etat? Pour les municipalités de Coppet et de Mies, en tout cas, cette alternative convainc. Si des calculs fins doivent encore être effectués et les outils d’encaissement élaborés, les syndics de ces deux communes de Terre Sainte sont prêts à aller de l’avant et, prochainement, faire voter ce changement par leurs conseils respectifs. Coppet et Mies rejoindraient ainsi les neuf autres communes vaudoises qui fonctionnent déjà de...

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