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Pourquoi les évangéliques et les musulmans veulent être reconnus

Les communautés musulmanes et évangéliques ont chacune déposé une demande pour être reconnues officiellement dans le canton de Vaud. Leurs représentants, habitants de La Côte, en expliquent les enjeux.

21 mai 2019, 05:00
David Rossé, pasteur de l'église évangélique "La Fraternelle", espère que des préjugés tombent grâce à cette reconnaissance.

Pour l’instant, elles ont les mêmes droits qu’une association classique. Mais cela pourrait changer dans les années à venir. Les églises évangéliques et la communauté musulmane ont récemment déposé chacune une demande pour être reconnues comme institution d’intérêt public par le canton de Vaud.

Mais que signifie concrètement ce titre? Les communautés reconnues pourront par exemple pratiquer l’aumônerie, soit un accompagnement spirituel, dans les prisons et dans les établissements de santé. Elles seront aussi consultées par le canton pour des sujets qui les concernent.

Leur statut reste différent de celui de l’Eglise catholique romaine et de l’Eglise réformée vaudoise. Elles ne bénéficieront de subventions que pour les activités d’intérêt public, comme l’aumônerie ou le dialogue interreligieux.

Le Département vaudois des institutions et de la sécurité prendra environ cinq ans pour étudier chaque demande séparément. «L’Etat n’a pas à juger de la religion en elle-même, car nous vivons sous le principe...

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