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Pourquoi on devient vert lorsque les arbres sont abattus

Dans les cantons de Vaud et de Genève, les citoyens se mobilisent pour s’opposer à l’abattage d’arbres ou de forêts en ville. Le phénomène s’amplifie, selon trois spécialistes.

07 nov. 2019, 05:00
Les citoyens se mobilisent de plus en plus contre l'abattage des arbres (photo d'illustration, ici en 2016 à la plage de Rolle).

Que cela soit sur Vaud ou sur Genève, les défenseurs des arbres en milieu urbain sortent du bois et font entendre leurs voix qui portent d’autant mieux et plus loin dans un contexte d’urgence écologique et climatique. Cette mobilisation envers les grands végétaux est-elle un phénomène nouveau? «Non, répond Yves Leuzinger, directeur de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture à Genève et conseiller communal Vert à Nyon. Le phénomène s’amplifie en ce moment, mais l’homme a toujours entretenu un lien émotionnel avec l’arbre qui est central dans la vie des gens.»

Son collègue de parti Yvan Rytz, ancien conseiller communal à Nyon, abonde dans son sens. Le titulaire d’une licence en géographie humaine et sciences de l’environnement et holistiques, spécialisé dans le développement durable et l’intégration de la nature en milieu urbain, cite, à titre d’exemple, la mobilisation, en Suisse, dans les années 1980, qu’avait suscité la crainte...

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